La Mécanique des Ondes (réupload)

Daniela Lumbroso, pour moi, c’était à la télévision, lors de mon adolescence. Lorsque j’ai découvert qu’elle était à l’antenne lors de la libéralisation des ondes, en 1981, il fallait qu’elle vienne en parler au micro de la Mécanique des Ondes.

NRJ, France Inter, France 2, LCI, France Bleu : Daniela Lumbroso est multi-supports, comme les jeunes animateurs d’aujourd’hui. Sauf que Daniela change de radio et de télévision depuis 30 ans. Parcours d’une amoureuse de la chanson française, qui accompagne les français tous les midis dans France Bleu Midi Ensemble sur France Bleu.

Aujourd’hui je reçois une journaliste, qui n’est ni devant ni derrière le micro, mais qui écoute, décortique les émissions et affûte sa plume pour rédiger sa critique, presque toutes les semaines dans Télérama et sur telerama.fr

Elle écoute, tout d’abord, presque toute la bande FM, et sélectionne, décortique, interviewe, critique, avec sa plume toujours aiguisée.

Ce ne fut pas facile de l’amener au micro, mais c’est fait, la boucle est bouclée : celle qui écrit sur le monde radiophonique fait désormais partie de la série de la Mécanique des Ondes.

45 minutes, en direct (pour la première fois !) avec la joker de Jean-Jacques Bourdin, passée par Radio France et qualifiée d’ « emmerdeuse » par un de ses professeur en école de journalisme.

Pour la première émission de l’année, mon invitée, c’est Raphaëlle Duchemin.

Bon normalement, jamais 2 invités d’une même radio ne se suivent ! Ce mois-ci, c’est l’exception qui confirme la règle, avec la directrice de France Inter, Laurence Bloch.

Je l’avoue, rarement un directeur d’antenne m’aura autant touché de par sa compréhension globale d’une rédaction. Laurence Bloch est certes souvent décriée et critiquée, mais ayant été elle-même une « petite main », puis productrice, pour ensuite être directrice, elle a connu les différents échelons de la hiérarchie radiophonique.

Une semaine après les attentats de Paris, il fallait reprendre le micro, parler et penser à autre chose.

Prévue depuis longue date, il fallait maintenir cette interview. Et au final, ça nous a tous fait du bien : à Catherine, à la technique, à Morgan Serrano et moi, au micro. Pendant 45 minutes, nous nous sommes tous plongés dans une carrière, un parcours. Lorsque la lumière rouge s’est éteinte, nous étions tous un peu détendus. Est ce que le dynamisme de Morgan Serrano aura participé à changer l’ambiance ? C’est bien possible.